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anne :
Gogo, ton premier album : "Gogo chante" est le fruit
de plusieurs années de travail.
À quel moment as-tu décidé que l'album était fini ?
Gogo :
Lorsque j'ai senti que j'arrivais au bout du chemin, pendant la petite promenade qu'est l'album.
anne :
Dans ton album tu parles de fabriquer un synthétiseur. Est-ce que c'est vrai ?
Gogo :
Oui c'est vrai, je parle de fabriquer un synthétiseur. Ou plutôt Chopin parle d'en fabriquer un.
Il aurait pu essayer d'en fabriquer un. Au lieu de ça il a posé dans des journaux people. C'est dommage.
C'était un peu un génie. Un génie de la com.
anne :

Quel rapprochement fais-tu entre Chopin et pain ?
Gogo :
Chopin était parfois un type très violent, et lorsqu'il n'était pas de bonne humeur et qu'il
avait un peu trop bu dans un petit troquet de Paris, il lui arrivait de se battre et ainsi
de donner quelques PAINS dans la gueule à de petits couillons sans âmes ni sexes.
anne :
On sent une relation forte avec la Russie, peux-tu nous parler de tes origines ?
Gogo :
Je n'ai pas vraiment d'origine. Disons, qu'un beau jour, je suis sorti du brouillard. La Russie
n'est pas vraiment mon pays d'origine, mais j'ai vécu quelques années bienheureuses là bas, quand
tout était normal.
anne :
Un de tes morceau fait allusion à John Lenon, et un autre à ton père. Y a t-il un lien ?
Gogo :
Vos indiscrétions sont dérangeantes, vous savez. Mais pour vous répondre, oui, il y a bien un lien.
anne :
Comment passes-tu une journée typique ?
Gogo :
Je me lève vers 6h30, je prépare le petit déjeuner pour mes deux enfants, je les prépare et les emmène à l'école,
ensuite je file au boulot et j'essaie de faire l'amour à ma secrétaire contre une augmentation. Ensuite, je mange
un sandwich au poisson, parceque c'est bon pour la mémoire, je retourne dans mon bureau, je lis des emails de blagues,
j'appelle l'hopital ou les pompiers pour faire des blagues à mon tour, je rentre chez moi, et si j'ai le temps, je
passe sur la tombe de la femme de mon frère, avec qui j'ai eu mes deux pitchounets.
anne :
Dans ton album, tu abordes le sujet de la religion. Quels sont tes opignons sur la religion ?


Gogo :
Les religions sont abordées dans le titre "Mourir". Et c'est une étape importante et extrêmement dure de
perdre une personne que l'on aime. J'ai voulu citer des noms de religions parcequ'ils parlent de l'après, et ainsi
redonnent confiance vers la "fin".
Je ne m'intéresse pas vraiment à ces choses là. Je préfère regarder Charmed.
anne :
Ta chanson "Mourir" est très émouvante. Est ce que tu l'as composée dans un moment particulier ?
Gogo :
J'ai un ami qui explique sa lente agonie, jour après jour sur Twitter. Il m'a fait comprendre que la mort pouvait
prendre le temps de venir, tout en restant présente. Quand je le regarde, je le vois presque mort. Ses yeux sont
sombres, il semble déjà mort lorsqu'il pense, sa peau est très pâle. Et pourtant il est vivant. J'ai voulu exprimer
cela. J'aimerai avant tout le remercier publiquement pour m'avoir fait don d'une porte qui vaut plus de 1900€ et
qui désormait orne l'entrée de mon garage.
anne :

Le moment où tu dis au revoir dans la dernière chanson est très triste. Pour quand un prochain album ?
Gogo :
Je ne peux pas le dire, étant toujours sous contrat de confidentialité avec ma maison de disque. Mais je peux dire
"bientôt".
anne :


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